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Orthoptères |
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Chez les Caelifères par exemple, les antennes sont courtes et épaisses, alors qu'elles sont longues et fines chez les Ensifères. Les femelles de ces derniers arborent en outre un long oviscapte recourbé en forme de sabre à l'extrémité de l'abdomen. Il leur permet de forer le sol pour y déposer les oeufs de la future progéniture. D'un point de vue alimentaire, les criquets sont strictement phytophages, se nourrissant principalement de graminées, alors que sauterelles et grillons adoptent un régime omnivore, consommant insectes et végétaux en proportions variables. La classification des insectes repose sur leur structure alaire. Chez les Orthoptères, les ailes antérieures ("tegmina") sont renforcées, protégeant au repos les ailes postérieures membraneuses et repliées en éventail le long du corps. Celles-ci constituent les véritables organes du vol. A la naissance, la larve est aptère mais ressemble déjà au futur imago. Au cours des différentes mues de croissance, les ébauches alaires apparaissent et se développent progressivement. Elles ne seront en place qu'au terme d'une métamorphose incomplète. Dans nombre de cas pourtant, les ailes resteront à l'état vestigial, même à l'âge adulte. Indépendamment du sexe, les Orthoptères se distinguent des autres insectes par leur aptitude à produire des sons élaborés. Cette particularité, dont l'origine anatomique varie selon les groupes, revêt un rôle social majeur. Chez les Caelifères, les stridulations résultent généralement du contact répété des fémurs postérieurs contre les tegmina, tandis que chez les Ensifères, les "chants" proviennent du frottement conjoint des ailes antérieures. D'autres organes bien précis peuvent intervenir lors d'émissions sonores caractéristiques et participent ainsi à l'identification des espèces. |
Lors de la ponte, la femelle dépose ses oeufs un à un sur la plante-hôte. Elle est pour cela capable de repérer chimiquement les végétaux les mieux adaptés au développement de sa progéniture. |